Daniel Rojo
Naissance | |
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Nom de naissance |
Daniel Rojo Sapena |
Pseudonymes |
El Millonario, El rojo |
Nationalité | |
Activités | |
Période d'activité |
Depuis |
Condamné pour |
Vol de banque (en), escroquerie, blanchiment d'argent, détention de stupéfiants (en) |
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Daniel Rojo[1],[2], de son nom complet Daniel Rojo Bonilla[1],[3], est un écrivain[2] et acteur[2] espagnol[4], né le [5] [1],[2] à Barcelone[2],[5] et plus connu comme Dani el Rojo[1],[6], le nom d'artiste[2] qu'il a adopté en « clin d'œil »[2] à Daniel Cohn-Bendit[2],[3].
Biographie
[modifier | modifier le code]Du milieu des années 1980 au début des années 1990, Daniel Rojo fut un des braqueurs de banques les plus connus d'Espagne[2]. À sa sortie définitive de prison, en [7], il décide de rompre avec le milieu du banditisme et se reconvertit en garde du corps : il sera, pendant un an, celui du footballeur argentin Lionel Messi. Il rencontre par la suite le chanteur espagnol Loquillo, qui est un de ses amis d'enfance. Loquillo l'engage pour porter le merchandising de sa marque avant de l'introduire auprès de personnalités du spectacle ce qui lui permettra de travailler pour Rosario Flores et Andrés Calamaro[7].
Daniel Rojo publie plusieurs articles autobiographiques sur sa vie de délinquance dans des revues, ainsi que deux trilogies de roman noir sur fond d'autobiographie. La première de celles-ci est éditée par les Ediciones B (en Espagne et en Argentine). Elle a été écrite par Lluc Oliveras avec Daniel Rojo qui a participé en tant que narrateur et qui inclut : Confessions d'un gangster de Barcelone (2010), avec une préface d'Andrés Calamaro Le Grand Coup du gangster de Barcelone (2012), et Ma vie en jeu (2012) (ce dernier livre a été initialement publié en 2005 Belaqua et rééditée ensuite par les Ediciones B)[réf. souhaitée].
La deuxième d'entre elles chez Grupo Planeta comprend La Vengeance du requin (2014) et Grand coup dans la petite Andorre (2015)[réf. souhaitée]. Le roman Les Confessions d'un gangster de Barcelone a obtenu le premier prix Ex Aquo Rodolfo Walsh du festival du Roman noir de Gijón en 2011 en tant que meilleure œuvre de non-fiction[réf. nécessaire].
Il a gagné le premier prix Ex Aquo Rodolfo Walsh du festival de Roman Noir de Gijón en 2011 comme meilleure œuvre de non-fiction.[pertinence contestée][réf. nécessaire]
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (es) Gran Golpe en la pequeña Andorra [« Grand Coup dans la petite Andorre »], Barcelone, Timun Mas, 1re éd., 223 p., 23 cm (ISBN 978-84-450-0237-7, lire en ligne)[8]
- (es) El Secuestro de la Virgen Negra [« La Séquestration de la Vierge Noire »], Barcelone, Timun Mas, 1re éd., 228 p., 23 cm (ISBN 978-84-480-1931-0)[9]
- (es) La Venganza de Tiburón [« La Vengeance de Requin »], Barcelone, Timun Mas, 1re éd., 226 p., 23 cm (ISBN 978-84-480-1915-0)[10]
- Confessions d'un gangster de Barcelone[11]
- Le grand coup du gangster de Barcelone[12]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Dani, el Rojo (1962-) (notice BNE no XX5389803) .
- (es) Daniel Verdú, « No quiero que suene pedante, pero yo era un crac atracandoos » [html], sur cultura.elpais, El País, publié le (consulté le ).
- (es) Daniel Basteiro, « Dani el Rojo, exatracador : Nos merecemos lo que tenemos por poner ahí a banqueros y políticos » [« Dani le Rouge, ex-braqueur : « Nous méritons ce que nous avons, pour avoir mis là [au pouvoir] des banquiers et des politiciens » »], sur El Huffington Post, (consulté le ).
- (es) EFE / Montevideo, « Dani Rojo : sobreviví al hampa y me quedan dos neuronas para explicarlo » [html], sur abc.es, ABC, publié le (consulté le ).
- (es) Silvina Friera, « Dani el Rojo, de ladron a escritor de policiales negros » [html], sur pagina12.com.ar, publié le (consulté le ).
- « Dany le Rouge » en espagnol.
- (es) Inma Zamora, « Daniel Rojo, el “terror” de Barcelona reconvertido a escritor » [html], sur abc.es, publié le (consulté le ).
- Gran golpe en la pequeña Andorra (notice BNE).
- El secuestro de la Virgen Negra (notice BNE).
- La venganza de Tiburón (notice BNE).
- « Confesiones de un gánster de Barcelona »
- « El gran golpe del gánster de Barcelona »
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (es) Matías Néspolo, « Dani el Rojo: Tengo una moral personal; sin código no se puede vivir ni dentro ni fuera de la cárcel » [« Dani le Rouge : « J'ai une morale personnelle ; sans code [de conduite] on ne peut vivre ni à l'intérieur ni à l'extérieur de la prison » »], La Nación, (lire en ligne)
- (es) Rosalba Oxandabarat, « El encanto de las sombras » [« Le charme des ombres »], Brecha, Montevideo, , « El narrador » [« Le narrateur »] (lire en ligne)
- (es) Elena Mengual, « 'Los artistas quieren que se les dé todo hecho, y yo soy un conseguidor' » [« Les artistes veulent que ça leur soit donné tout fait, et moi je suis quelqu'un qui y arrive »], El Mundo, (lire en ligne)
- (es) EFE, « Dani Rojo: Sobreviví al hampa y « me quedan dos neuronas para explicarlo » » [« J'ai survécu à la pègre et « il me reste deux neurones pour l'expliquer » »], ABC, (lire en ligne)
- (es) « La realidad supera la ficción » [« La réalité dépasse la fiction »], El Día (es), La Plata, (lire en ligne)